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Nous avons décidé de nous attaquer à un problème : celui des pertes en ligne. Parce que les lieux de production et de consommation sont éloignés, 63% des pertes électriques sont des pertes en ligne.

 

Notre première intuition pour le diminuer fut de, simplement, rapprocher les lieux de productions des lieux de consommation et pour cela transformer les quartiers existants en acteurs de leur consommation.

Nous sommes heureux de vous présenter notre projet : SOKA
SOKA est un processus, permettant d’implanter dans n’importe quel quartier existant un ensemble d’outils, afin de diminuer la dépendance du quartier au réseau, et diminuer à long terme les pertes en lignes.

 

Tout d’abord, une application couplé à un capteur est installé chez les habitants. Ils permettent de suivre la consommation de chacun et d’aborder les problématiques d’usage de l’électricité. Des conseils personnalisés pour chaque foyer leur permettent de mieux comprendre et mieux gérer leur consommation en reconnaissant les appareils qui consomment les plus.

 

Des dispositifs d’énergie renouvelable sont choisis puis installés dans le quartier, selon la zone géographique et selon les caractéristiques météorologiques de la ville.
Dans notre cas, nous avons choisis la ville de Loos-en-Gohelle dans le nord de la France. En avance sur les questions environnementales, ils ont déjà installés de nombreux panneaux photovoltaïques offrant un bon rendement énergétique. Dans le quartier choisis, de nouveaux panneaux solaires sont amenés à être installés.

Ces panneaux sont couplés à un volant inertiel, permettant de récupérer la production d’électricité et de la stocker, pendant une dizaine d’heure. Ce dispositif de stockage est plus écologique que les batteries : construit en béton, il est relativement peu couteux et ne nécessite pas de métaux dits « rares ».

Ce volant stock l’électricité en énergie cinétique, qu’il redistribue par la suite aux différentes maisons qui lui sont connectées.

Ce dispositif permet de diminuer la dépendance du quartier au réseau EDF : on ne prélève alors plus que 20% au réseau, et on peut imaginer qu’à terme, ce dispositif puisse rendre le quartier énergiquement indépendant.

 

Il était important pour nous de conserver un lien direct avec les habitants, en dehors de l’application, afin de créer une véritable communauté. Nous avons choisi de transformer les mobiliers urbains, d’en faire des interfaces entre le volant inertiel et les habitants du quartiers. Ils représentent symboliquement l’état du volant inertiel. Ils transforment la vision collective intangible de l’énergie en un bien public fini, qu’il faut collectivement économiser.

 

L’IA s’intègre au projet selon deux plans. Pour chaque foyer, elle personnalise ses conseils aux habitants, selon l’usage et la consommation électrique. À plus grande échelle, elle agrège suffisamment de données, qui, couplés aux données météorologiques ou événementiels de la ville ou de la région, permettent de prévoir la consommation future du quartier.

 

Ainsi, SOKA permet de diminuer la consommation électrique du réseau via deux facteurs : la compréhension de sa propre consommation et l’apprentissage d’une meilleure manière de l’utiliser. Cela se traduit par des technologies qui octroient au quartier une indépendance énergétique

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